Loué depuis les temps anciens pour ses vertus, l’olivier à Cenon est réputé pour ses pouvoirs curatifs et nourrissants envers les êtres humains. Au quotidien, l’huile d’olive travaille en faveur de notre bien-être. Elle réduit les risques de maladies cardiovasculaires, de cancers et de diabète, ralentit le processus de vieillissement des cellules, soulage la douleur et a des propriétés anti-inflammatoires. En somme, l’huile d’olive seule pourrait éventuellement remplacer la pharmacie pour tout hypocondriaque ! Et pour couronner le tout, les bienfaits de l’huile d’olive vont au-delà de ses aspects nutritionnels et gustatifs : sa consommation est également bénéfique pour l’environnement ! Dans cet article, vous découvrirez les avantages écologiques de l’olivier et de son huile.

Le rôle de « puits de carbone » de l’olivier, un atout écologique pour combattre le réchauffement climatique

Une étude réalisée en 2020 par le Centre Interprofessionnel Technique d’études de la Pollution Atmosphérique (Citepa) a révélé que l’agriculture était le deuxième secteur le plus émetteur de gaz à effet de serre. Bien que cette constatation ne soit pas réjouissante, il existe néanmoins des raisons d’espérer. En effet, certains écosystèmes, dont celui de l’olivier, jouent un rôle positif dans la préservation de l’environnement. La culture de l’olivier à Cenon contribue à atténuer les effets du réchauffement climatique en agissant comme un « puits de carbone ». Parmi les gaz concernés se trouve le dioxyde de carbone (CO2), principal responsable du réchauffement planétaire. Les forêts, notamment, jouent un rôle crucial dans le stockage du carbone, car les arbres absorbent le gaz carbonique lors de leur croissance, produisent de l’oxygène par le biais de la photosynthèse et séquestrent d’importantes quantités de carbone.

Les bienfaits de l’olivier en tant que pilier culturel et social

Depuis des millénaires, l’olivier est cultivé dans la région méditerranéenne, révélant ainsi ses multiples vertus telles que sa résistance à la sécheresse, sa capacité d’adaptation et son impact socio-économique. Sa culture joue un rôle crucial dans le maintien de la biodiversité sur des terres pauvres, et contribue à la lutte contre la désertification et l’érosion des sols. Ces qualités ont fait de l’olivier à Cenon un élément vital dans de nombreuses zones rurales de pays producteurs tels que l’Italie, l’Espagne, la Grèce et la Tunisie, où l’oléiculture constitue la principale source de subsistance. Prenons l’exemple de la célèbre région de Kalamata, située dans le sud de la Grèce. Cette véritable oasis du Péloponnèse compte plus de quarante millions d’arbres et produit chaque année 45 000 tonnes d’huile d’olive. Le paysage y est resté inchangé depuis des siècles, avec des oliveraies à perte de vue. L’économie de la région repose entièrement sur l’olivier et ses fruits ! Au point qu’au cours des années 1990, les 55 000 petits producteurs grecs se sont battus pour obtenir l’appellation AOP (Appellation d’Origine Protégée), afin de prévenir les nombreuses contrefaçons d’olives prétendument originaires de Kalamata, mais qui provenaient en réalité de Turquie ou de Tunisie.

Le génie des producteurs pour diminuer l’impact de l’huile d’olive sur la planète

Dans la culture de l’olivier à Cenon certains petits producteurs d’huile d’olive, comme Marije et Guilherme Passos de la ferme Passeite à Condeixa au Portugal, adoptent des méthodes innovantes pour réduire l’impact écologique. Ils privilégient le respect de l’environnement en évitant l’utilisation de produits chimiques et en pratiquant l’éco-pâturage pour préserver les sols et la biodiversité. De plus, ils choisissent de livrer leurs huiles d’olive en France, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni par voie maritime, à bord d’un voilier. Cette approche utilise l’énergie éolienne et permet de réduire la consommation de carburant pour les transports routiers et maritimes. Grâce à une coopération entre petites entreprises, les coûts de ce mode de transport sont partagés, rendant cette option abordable pour les consommateurs sans impact significatif sur le prix de l’huile d’olive.